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T-shirts on Hangers

L'histoire du CLOS W

1966 : la naissance

Réunissant quelques jeunes adolescents désireux de pratiquer une activité sportive à Wahagnies, Henri Salingue proposa la pratique d’un sport encore très confidentiel et peu connu : le handball.

Pourquoi ce sport ?


Il n’y avait plus de terrain de foot dans la commune, le basket était dominé par les clubs de Thumeries et Oignies à cette époque et le volley ball  trop technique. De plus, Henri l’avait pratiqué à l’Ecole Normale d’Arras. Ce fut donc le hand ball qui fut choisi !

Mais où jouer ? Seule la cour de l’école pouvait constituer un terrain acceptable.

Les premiers matchs amicaux y furent donc organisés contre Painlevé Lille, Haubourdin, Douai ou Seclin.

Henri Salingue et son compère Jules Martin décident alors de prendre contact avec une revue de hand en Allemagne : qui veut jouer avec nous ?  Parmi toutes les réponses, le TSV Iggelheim est choisi au hasard et c’est ainsi que le 15 Août 1966 une dizaine de jeunes wahagnisiens effectuaient leurs premiers pas dans cette commune du Palatinat. Un accueil extraordinaire leur fut réservé et ces seules quelques heures passées ont malgré tout donné envie de se revoir et surtout, l’idée  de créer un club de Hand ball à Wahagnies devint pour tous une évidence. 

Le 21 Août une réunion marquera l’acte de naissance du Club Omni Sports de Wahagnies. Quelques jours plus tard, les statuts étaient déposés en préfecture : le CLOSW était né : la grande et belle histoire de notre club commençait !


Le premier bureau :


Mr Jean Parent président

Mr Jules Martin vice président

Mr Christian Vansimay secrétaire

Mr Henri Salingue trésorier

Mr Gilbert Laurent secrétaire adjoint

Mr Alain Diévart trésorier adjoint


Des débuts difficiles

Une équipe séniors un peu improvisée est engagée dans le championnat régional et, dur apprentissage, affrontera les grandes équipes qui dominaient alors le hand dans la région : Billy Montigny,Douai, Seclin …

En l’absence d’équipements, les joueurs ne se voyaient que les jours de matchs ; en guise d’entraînement quelques tirs sur un but improvisé posé contre la scène dans la salle des fêtes. Gare aux chutes sur le macadam et les rencontres duraient bien au-delà du temps réglementaire quand le ballon s’égarait dans le champ voisin. Malgré tout, les séniors qui se renforçaient et un peu à la fois commencèrent à glaner quelques victoires encourageantes. Une deuxième équipe séniors fut engagée au terme de la deuxième année. Une  école de hand fut crée 

par Gilbert Laurent. La fin de saison 69/70 voyait les deux équipes récompensées par un titre de champion. Le train était lancé ! Un nuée de jeunes envahit la cour de l’école, de cette pépinière naquit les premières équipes jeunes qui allaient  glaner des titres de champions départementaux et régionaux  les saisons suivantes.

Malheureusement tous ces exploits se déroulaient hors de Wahagnies. Par exemple les séniors qui évoluaient en Excellence régionale durent s’exiler à Thumeries puis à Ostricourt faute de salle.

La saison 73/74 voyait la création d’une section féminine : une équipe de benjamines issue de l’USEP vint s’ajouter aux 7 équipes déjà existantes. Développée au sein de l’école, la passion du hand trouva son développement naturel au sein du club.


Le dixième anniversaire

Monsieur Parent avait, entre temps, passé le flambeau à Gilbert Laurent.

Malgré les obstacles qui en auraient découragé plus d’un et malgré l’absence d’équipements, le club se développait doucement et comptait plus de 100 licenciés au moment de fêter son dixième anniversaire. Pour cette occasion un terrain avait été tracé sur la place pour permettre l’organisation du premier grand tournoi international du club avec des équipes régionales, belges mais surtout allemandes car, déjà, on n’envisageait pas un anniversaire sans nos amis du TSV. Mons, Douai, Painlevé, Allennes les Marais, Bernissart (B), deux équipes du TSV et deux du CLOSW animèrent la commune et célébrèrent dignement cette importante étape.


L’espoir

Un projet de salle polyvalente était à l’étude par la municipalité et un plateau sportif fut mis à disposition. Le rêve de jouer chez soi devenait réalité. Il y avait dorénavant une motivation supplémentaire et le club se devait d’être à la hauteur.


Inauguration de la salle Marceau Laurent :

La pose de la première pierre avait été un moment important quelques mois auparavant mais l’évènement fut extraordinaire pour tous les dirigeants et les licenciés en ce mois de Mai 1979.

Prés de 160 joueurs locaux en compagnie des joueurs du TSV ( Allemagne), du SK Lambach (Autriche), de Horesca Internos ( Pays Bas), de Kapek (Belgique) avec la présence du conseil municipal de Böhl Iggelheim  tous alignés dans cette nouvelle salle ont marqué à jamais tous ceux qui  ont eu la chance d’y assister.

Un grand tournoi suivi la cérémonie, pour la première fois les wahagnisiens pouvaient assister à des rencontres de haut niveau, la plupart  des spectateurs découvraient le hand ball. La finale entre les Autrichiens et le Hollandais fut suivi par un public enthousiaste. 


La maturité 

Mais le CLOSW devenait pour la première fois un club comme un autre. On pouvait  dorénavant programmer des entraînements, jouer à domicile devant un public de supporters et c’est ainsi que les dirigeants furent confrontés à un afflux d’inscriptions au début des années 80. Passé le moment de satisfaction, un gros problème se posa rapidement : l’encadrement de tous ces jeunes joueurs. La même année les séniors 1 réalisait un véritable exploit en restant invaincus et en accédant au plus haut niveau régional.

Après quelques difficultés à assumer cette brutale croissance, le CLOSW entama une nouvelle étape de son histoire avec un légitime et raisonnable optimisme. Les conditions avaient changé, la construction de la salle avait suscité d’autres vocations au sein de la commune, le niveau s’était considérablement élevé et la concurrence était plus acharnée. Les succés plus difficiles à obtenir, n’en étaient que plus satisfaisants. L’équipe première entraînée par François Lespagnol se comportait plus qu’honorablement, les séniors 2 jouaient leur rôle de formateurs, et les équipes jeunes se hissaient  au niveau des meilleurs clubs régionaux .

C’est donc avec beaucoup  de sérénité que le CLOSW atteignit son vingtième anniversaire caractérisé par une gestion rigoureuse malgré des modestes moyens financiers et une solide organisation des anciens joueurs.


Le vingt cinquième anniversaire

Le CLOSW est devenu ce qu’il avait voulu être : un grand club. Un club  pas tout à fait comme les autres car issu d’une modeste commune mais aussi parce que ses relations avec le TSV se développaient et commençaient à dépasser le simple  domaine sportif. Des échanges réguliers entre les jeunes, des amitiés sincères ont renforcé les relations. Les manifestations organisées de chaque côté du Rhin  furent chaleureuses. En prenant exemple sur ses amis, on avait mis le club sur des bases solides.

C’est également pendant cette période que le CLOSW entretient des relations suivies avec le SK Lambach en Autriche. Plusieurs échanges furent organisés qui permirent aux séniors et aux féminines de découvrir la région de Salzbourg, ses lacs et ses montagnes. Malheureusement, un changement de président, des divergences avec les voisins allemands et les kilomètres entre les deux clubs allaient mettre un terme à cette relation. Trois ans plus tard le club était d’ailleurs dissous. Cela restera malgré tout un bon souvenir et de belles heures passées dans cette magnifique région.

Pendant ce temps, les séniors 1 progressaient lentement mais surement : trois montées consécutives de honneur régional à préfédéral en trois ans ! Des poussins  et surtout des poussines sont venus grossir les effectifs. Les benjamins se révèlent être une des valeurs sures du club et jouent les premiers rôles dans leur championnat. Une participation aux finales régionales devait couronner ces années prometteuses. Le CLOSW apparaît dorénavant comme un club solide tourné vers l’avenir avec optimisme.


Le trentième anniversaire

Pour se concentrer sur la formation des jeunes, Gilbert Laurent avait laissé la place  à Jean Marc Bourgeois mais c’est à Daniel Diévart qui lui succèda que revint l’honneur d’organiser le 30 ème anniversaire. Pour cet évènement et grâce à l’aide de Pascal Broy, nous avons accueilli l’équipe de France Police dans laquelle évoluait notre ami Fabrice Lalaut et l’équipe première de Dunkerque. Le 22 Février 1996 se déroulèrent deux matchs dirigés par des arbitres internationaux dans une salle pleine à craquer. La première rencontre opposa l’équipe B de France Police et les séniors 1 du CLOSW. Dans une ambiance de folie, nos joueurs firent jeu égal face à des adversaires évoluant tous dans des équipes de haut niveau, ils ne s’inclinèrent que d’un petit but (26 -27) sur un penalty encaissé dans la dernière minute. Après ce magnifique lever de rideau, le second match opposait l’équipe  A de France Police et l’équipe première de Dunkerque. On pu assister à une rencontre spectaculaire qui se termina par la victoire de Dunkerque sur le score de 30 à 20. Jamais la salle Marceau Laurent n’avait connu un match de cette qualité. Les nombreux spectateurs s’en souviendront longtemps.


Le quarantième anniversaire

Quelques années un peu plus difficiles devaient se succéder ayant comme conséquences la baisse des effectifs et des résultats un peu décevants des équipes séniors : qui ne progresse pas régresse dit le dicton. Pourtant une génération de jeunes joueurs commençaient à pointer le bout du nez et franchissaient les échelons avec sérieux et détermination : une grande et belle équipe commençait à naître.

C’est sous l’impulsion de Pascal Bray entouré d’anciens joueurs amis que le CLOSW prit une nouvelle dimension au début des années 2000. Mieux structuré, misant sur la formation des jeunes et s’appuyant sur l’expérience des anciens, le club récolta rapidement les fruits de son travail. Grégory Diévart amena ses filles au plus haut niveau dès la première année en décrochant un titre de championnes. Pascal Broy à la tête des séniors 1 débutait un parcours très encourageant avec des joueurs tous formés au sein du club. Fabrice Lalaut et Ludovic Konczak épaulaient avec efficacité leur président et de nombreux bénévoles s’investirent pour donner une nouvelle impulsion à un club qui pouvait de nouveau nourrir de légitimes ambitions.

Pascal pouvait ainsi organiser le quarantième anniversaire avec optimisme. Une exposition et un diaporama retraçant la riche histoire du club furent présentés à un nombreux public ému mais fier du parcours accompli. Ce fut l’occasion de remercier celles et ceux encore présents qui étaient à  l’origine de cette magnifique aventure : Edmond Wadin, Arthur Kretner, Franz et Ruth Déobald, Marceline  Flament , Emilienne Laurent…. La soirée qui conclua cette manifestation fut riche en émotions et l’occasion d’évoquer les souvenirs communs. Une promesse : tous se retrouver pour les 50 ans !


L’apogée

Dans se rêves  les plus fous, Pascal ne pouvait certainement pas imaginer ce qu’il allait vivre quelques années plus tard en tant que président.

Les séniors 1 entamèrent dès la saison 2006- 2007 une progression fondamentale en accèdant en Prénationale  après plusieurs tentatives infructueuses. Un premier échec de justesse face à Calais pour l’accession en Nationale 3 fut suivi d’une saison exceptionnelle. En effet, invaincus tout au long du championnat (un match nul), les jeunes du club accédaient la saison suivante au championnat de National 3. La consécration pour un club d’un petit village de 2600 habitants. La juste récompense du travail accompli par des bénévoles enthousiastes et dévoués. La fête fut à la hauteur de l’évènement en compagnie des nombreux supporters bien récompensés de leurs chaleureux encouragements pour soutenir leurs protégés.

Comme on était loin de la cour de l’école ! Mais l’esprit et la mentalité restaient les mêmes. Solidarité et camaraderie caractérisaient toujours ce club attachant.


La montée en Nationale, fut vécue avec une certaine sérénité malgré le manque d’expérience et des contraintes financières qui auraient été insurmontables  quelques années auparavant. Le club s’était structuré, le président débordait d’énergie et ne ménageait pas ses efforts pour se montrer digne de cette situation inédite. Sportivement les joueurs se sentaient prêts à affronter le haut niveau. Pratiquement tous formés au club, ils formaient un groupe  talentueux, soudé et solidaire qui voulait prouver que leur accession n’était pas usurpée et tout à fait légitime. Les premières rencontres confirmèrent cet optimisme. A la surprise de certains sceptiques, les clossistes s’installèrent en tête de leur championnat dès le début de saison et ne concédèrent que trois défaites face à des clubs renommés pour terminer à la deuxième place derrière Gravelines.

Quelle progression spectaculaire : une montée en National 2 au bout d’une seule saison : c’était inédit ! La suite devait hélas démontrer les limites d’une petite équipe de village face à des structures disposant de moyens financiers beaucoup plus importants. Face à ces succès imprévisibles, des clubs peu scrupuleux et certainement jaloux de notre réussite, commencèrent à s’intéresser à nos meilleurs joueurs en leur faisant miroiter des avantages financiers qui n’avaient pas cours au CLOSW. La lutte était inégale et l’équipe se trouva rapidement diminuée par ces départs. Courageuse, elle lutta jusqu’ à la fin de la saison pour se maintenir et fut à quelques points de réussir ce pari. La descente en National 3 eut pour conséquence le départ d’autres joueurs et un certain découragement s’installa, l’épuisement des cadres dans des confrontations perdues à 1 ou 2 buts seulement, finit par avoir raison  du courage des joueurs.


Le retour en Prénational fut vécu comme un échec mais permit toutefois  de tirer des conséquences positives sur cette expérience. Dorénavant, il ne faudra compter que sur les jeunes du club et leur assurer une solide formation. Ce fut parfaitement fait et l’école de hand fut rapidement honorée de plusieurs labels de bronze et d’un label d’argent pour la qualité de la formation. Les moins de 11 furent couronnés champions plusieurs années consécutives. 

Epuisés par cette aventure, les deux Pascal prirent du recul tout en restant solidaires de la nouvelle organisation qui prenait le relais. Daniel Taillez puis Guillaume Laurent ont pris leurs responsabilités en assurant la succession, Bruno Wiart allait essayer de stopper l’hémorragie avec des jeunes joueurs plein de bonne volonté. Malgré les difficultés les séniors 1 ont réussi à se maintenir au plus haut niveau régional, les séniors 2 se sont hissés en régional également et les équipes jeunes jouent les premiers rôles dans leur championnat.  On peut donc souffler les bougies du Cinquantenaire avec optimisme : l’avenir du CLOSW est assuré. 


Un seul grand regret c’est que Pascal ne soit pas là pour le faire avec nous alors qu’il a participé  à l’écriture de toute cette aventure depuis le début.

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